Les Ysved.e.s

Edgar Ulrad, Archiviste

Apparence

Ce peuple regroupe un large spectre de teints, une part non négligeable de cette population est issue d’un métissage entre les esclaves Ysteds lors de la conquête d’Abérand par les généraux hyristonien.ne.s, et les prisonnier.ère.s de guerre strylandistes rallié.e.s à la cause des insurgé.e.s, à l’issue de la Guerre du Fer. Le corps des Ysveds a de nombreuses marques de leur position sociale, politique et de leur profession. Le crâne des citoyen.ne.s et de leurs esclaves sont rasés et recouverts de tatouages, dans le cas d’esclaves ceux-cis sont enchantés pour « anticiper les comportements récalcitrants », représentant leur caste, leur emploi et pour les personnalités importantes des signes de leurs hauts-faits.

Langue

Le Commun est parlé et imposé à la population, néanmoins les membres de la haute société Ysveds apprennent l’Ancienne Langue, parlée par les Humain.e.s avant l’Ère Prismatique, la création et la démocratisation du Commun, dans une perspective élitiste.

Vêtements

Les vêtements sont également un marqueur social important. En ce qui concerne les citoyen.ne.s Ysveds, celles.eux-cis portent de larges hauts à manches courtes et longues descendant au-dessus des genoux attachés par des ceintures de cuirs. Plus les Ysveds sont hauts placés, plus iels porteront des tissues plus soyeux et légers aux couleurs bleutés, rouges, vertes ou jaunes, des corsets ou des plastrons en cuirs décorés d’or sont à la mode dans les sphères les plus sélectives. Les esclaves en revanche portent, pour les plus chanceux.euse.s, des hauts à manches courtes bruns dans un textile de moindre qualité.

Magie

L’usage de la magie est soumise à une surveillance accrue et un système administratif précis. Toute personne pouvant avoir recours à la magie doit se présenter au poste de la garde civile où celle-ci sera enregistrée comme tel et un Bracelet d’Urgal lui sera remis, cet objet préviendra la garde lors de chaque usage de son.a porteur.euse. En outre, les mages citoyen.ne.s n’ont pas accès à toutes les parties des villes Ysveds et sont rassemblés dans des quartiers étroitement surveillés, iels peuvent être réquisitionnés par les membres des castes supérieurs, en cas de conflit, pour s’assurer « de la docilité des esclaves » et d’autres situations impliquant ou nécessitant une expertise magique.

Politique

La famille impériale détient tous les pouvoirs et siège dans son palais à Virantis, la capitale de l’empire, elle délègue ses devoirs aux membres de l’aristocratie, aux hauts militaires et aux compagnies marchandes. Les relations d’influences sont essentielles dans cette hiérarchie où il est difficile de s’élever bien que la propagande méritocratique le fait danser devant les yeux des ambiteux.ses. Le commerce est, après ses forces militaires, le point fort de cet empire, bien qu’il fut bâti sur la rancœur envers l’Hyristonie, les deux puissances entretiennent aujourd’hui de fructueux rapports commerciaux et les liens historiques avec l’ancienne Stryland ont permis de créer des réseaux d’échanges avec les pirates et bandits de la région, peu regardants sur les cargaisons de marchandises. La ville portuaire de Liessport accueille tout ce qui peut se vendre, sous le regard implacable de la garde qui effectue des réquisitions en cas de marchandises « illégales », mais qui seront probablement réutilisées par « des personnes plus compétentes ».

Lieu de vie et alimentation type

Comme dit précédemment les Ysveds ont construit leur empire dans le désert d’Abérand, prenant possession par la force des armes des puits d’eaux potables où iels y ont érigé leur cité de Virantis et Liessport, il existe quelques villages Ysveds mais la majeur partie de la population est urbaine. Grâce aux commerces iels ont une alimentation variée, cependant cela ne s’applique pas aux personnes les moins fortunées.

Croyances

La plupart des Yveds vénèrent le Façonneur et les septs dieux et déesses du panthéon humain du vieux monde. Parmi les différences notables entre les pratiques Ysveds et celle des peuples d’Hyristonie ou de Stryland, les membres des temples ne font pas vœu de chasteté, il est donc possible pour elles.eux de se marier. En outre, certains dieux sont plus vénérés que d’autres, Orcar, dieu de la guerre et de la violence est le plus prié après le Façonneur. Les défunt.e.s rejoignent l’un des domaines divins, en tant que serviteur.ante ou invité, en fonction des réalisations de leur vivant. A leur mort les Ysveds peuvent avoir accès à différentes obsèques en fonction de leur caste, celles.eux les plus haut.e.s placé.e.s ont droit à une place dans la nécropole souterraine, les gens du peuple sont incinérés sauf lorsque la famille est en mesure de payer la location d’un tombeau dans la nécropole. Dans le cas des esclaves, leurs corps sont laissés sur les piques mortuaires à l’extérieur de la cité, une fois leurs os nettoyés par les charognards et des scarabées nécrophages ils seront utilisés pour décorer la nécropole. Les esclaves les plus chanceux.euse.s peuvent accéder à une crémation si leur maître y consent.

Organisation sociale

La société Ysveds est construite sur un système de caste, où chacun.e a une place précise, un certain nombre de droits et de devoirs créant un fort taux d’inégalité en leur sein et entre elles. La caste est assignée à la naissance et seulement dans de rares exceptions il est possible d’en changer. Les individus se différencient à la fois par des tatouages sur leur crâne représentant leur classe sociale mais également par des titres placés devant leur prénom et nom de famille. Les membres de la familles royales répondent au titre de Tael, celles.eux de l’aristocratie Vel, Res pour les haut.e.s gradé.e.s militaires, Leres pour les membres de la garde ou de l’armée, Itel lorsqu’il s’agit d’un.e chef.fe religieux et Letel pour un.e membre du clergé, les marchand.e.s Mel, Nel pour les personnes du peuple au sens large et Skret pour les esclaves.

Éléments de gameplay

Compétences passives